Article de presse sur le 2nd cours International Francophone de Néphrologie

 

La Société Sénégalaise de Néphrologie (SOSENEPH) a organisé son 2nd cours International Francophone de Néphrologie, les 02, 03 et 04 Mai 2019 à l’UCAD II en présence d’imminents Professeurs.

Dans son mot d’ouverture, le Pr Boucar DIOUF, Président de la SOSENEPH et par ailleurs, Président du Comité d’organisation de ce deuxième cours, a salué la bonne organisation à travers le parrainage de la Société Internationale de Néphrologie (SIN) et la Société Marocaine de Néphrologie (SMN).

Selon lui, le Sénégal organise ce cours pour la deuxième année consécutive puisqu’il n’y a pas eu d’acquéreur parmi les pays qui composent l’espace subsaharien autour duquel le cours doit tourner.

Il soutient que la science est très mouvante, raison pour laquelle la SOSENEPH en discussion avec la Société Francophone de Néphrologie Dialyse et Transplantation a eu l’idée de l’organiser. Il a pour objectif la mise à niveau des Néphrologues déjà installés et la formation continue.

Au président du comité d’organisation de ce 2nd cours d’ajouter « Les formés africains n’ont pas toujours accès à certaines connaissances, à certains niveau d’experts parce la médecine c’est de l’expérience. C’est pour cela que nous invitons de temps en temps des gens qui ont de l’expérience pour venir en parler ».

La néphrologie est une discipline à part parce que les néphrologues travaillent beaucoup avec les paramédicaux et sont très proches des patients. C’est le cas des hémodialysés qui passent 12 H de leur temps par semaine parmi les néphrologues.

Au Sénégal, l’ASHIR (Association Sénégalaise des Hémodialysés et Insuffisants Rénaux) a été créée pour une meilleure prise en charge des patients. Aussi, au niveau de l’espace UEMOA les différentes associations ont fédéré sous le nom du RASHIR UEMOA, présent à ce cours pour assister aux sessions de formation continue organisées par la SOSENEPH pour les paramédicaux qui gèrent les malades.

Pour le Président de la SOSENEPH, le Pr Boucar DIOUF, tout ce qui est relativement nouveau dans les domaines de la Néphrologie sera au programme, allant de la néphrologie clinique, la néphrologie au lit du malade, jusqu’à la transplantation rénale en passant par l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Ceux-ci constituent les 4 piliers de la néphrologie.

A la question de savoir quelles sont les avancées notées dans le projet de transplantation rénale, le Pr Boucar DIOUF espère que le Sénégal n’est pas loin de la réaliser parce que la loi a été votée et tout ce qu’il faut pour la création du comité national du don et de la transplantation est pratiquement fait. Des discussions ont eu lieu au niveau des différents ministères et Conseil des Ministres, reste maintenant à nommer les personnes.

« Le Sénégal est relativement légaliste, c’est un conseil qu’on nous a donné ailleurs qu’il faut vraiment que les choses soient bien calées pour éviter le trafic d’organes et c’est pour ça que c’est bien calé » précise le président du comité d’organisation du 2nd cours International Francophone de Néphrologie.

L’hôpital qui remplira les conditions établies dans le cahier de charges élaboré par le Conseil sera désigné capable de transplanter suivant des procédures juridique, administrative et technique dont sont chargées des juristes.

La loi a déjà été votée, reste le décret d’application. Et d’après les derniers renseignements reçus du MSAS, ce comité est en instance d’être mis en place.

Pour rappel, le Sénégal compte 35 néphrologues dont 4 professeurs, 03 Titulaires, des Assistants et des Internes. Des efforts restent à faire en ce sens pour régler les problèmes au niveau des paramédicaux qui s’occupent  actuellement de la prise en charge des patients dans les centres de dialyse de chaque hôpital régional.

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